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 chapitre 3

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Sego
Rédatrice en chef
Sego


Nombre de messages : 70
Date d'inscription : 24/09/2007

chapitre 3 Empty
MessageSujet: chapitre 3   chapitre 3 EmptyDim 2 Déc - 1:25

La jeune fille venait à peine de refermer la
porte, qu’elle ferma les yeux et inspira profondément, comme pour
évacuer la colère qui l’envahissait à cette instant précis.Elle se
sentait, mise de côté, et tellement faible à présent, qu’elle en venait
même à se demander si Risks n’avait pas raison sur le fait qu’elle
n’était qu’une gamine. Non !... Non, elle n’allait pas lui faire ce
plaisir ! Et puis quoi encore ? Se résoudre à baisser la tête face à
cet imbécile pédant et hypocrite ne servirait à
rien !... Et de
plus, elle se disait que Lui ne l’aurait jamais fait. Insubordination,
hein ?... Sans doute aurait-il tenté lui aussi de faire entendre à cet
imbécile qu’il marchait à côté de ses pompes, mais il se serait fait
lui aussi rembarrer par le patron de toute façon. Le patron… Le grand
Manitou, dont Risks ne restait qu’un simple loufiat de pacotille.

La jeune fille finit enfin par lâcher la poignée et s’en fut en courant à travers les couloirs. Nombreux étaient ceux qui la
regardait passer, murmurant sur son passage, ces mots qu’elle avait déjà tant
entendu, et qui à présent, à cause de son absence la rendait malade.
N’écoutant
que son cœur, elle se rendit dans les vestiaires. Ouvrant la porte
quelque peu bruyamment, elle fit sursauter deux femmes qui étaient là,
adossées à leurs casiers respectifs. N’y faisant nullement attention,
Cassie avança dans le vestiaire et se rendit dans le fond, où se
trouvait son casier : numéro 88.

Elle l’ouvrit, et là, devant
elle sur la première étagère de son casier, trouva une enveloppe
cachetée en papier kraft. Elle s’en saisit doucement de la main droite,
et la retourna :
Il y avait là, inscrit sur l’avant de l’enveloppe, son nom et son prénom ainsi que l’appellation « Agent de Terrain ».
Comment
ça, Agent de terrain ? C’est tout bonnement illogique et irrationnel ?
Même incompréhensible… La jeune fille resta quelques instants à
contempler ces mots, ne sachant pas comment les justifier. Elle n’avait
pas encore été assignée à
une mission capable de montrer l’ensemble de ses capacités. Même les examens
qu’elle avait passés n’avaient été que très sécurisés et pas assez réalistes à
son goût, il se trouvait alors impossible selon elle, qu’elle ait pu recevoir
un tel grade, sans avoir réellement fait ses preuves au sein de
l’organisation…
Finalement, elle regarda si personne ne l’écoutait, ni ne la regardait,
et décacheta l’enveloppe. Cette dernière contenait une carte
d’identité, un pass de lycéen, ainsi qu’une autre lettre pliée en
quatre qui semblait étrangement épaisse. Cela l’intriguait trop.

Au
moment, où elle s’apprêtait à la lire, elle sursauta : La porte du
vestiaire venait de claquer, et elle n’entendait plus les murmures des
deux femmes qu’elle avait surprises à son entrée dans le vestiaire.
Elle prêta l’oreille : Rien… Pas
un souffle, pas un bruit… C’était calme… Un peu trop calme.
La
jeune fille sentait soncœur battre dans sa poitrine d’une force étrange
provoquant un bruit sourd dans sa cage thoracique. Elle rangea la
lettre ainsi que les cartes dans l’enveloppe, et la glissa dans sa
poche lentement… Sans un bruit.

Puis, prenant son courage à
deux mains, elle fit quelques pas dans le vestiaire, revenant dans la direction
de la porte d’entrée.
Au
moment, où elle allait repasser devant la première colonne de casier,
elle s’arrêta net. Une ombre,autre que la sienne se profilait sur le
sol.
Retenant sa respiration, elle serra les poings, et passa à
l’action, sortant de l’ombre d’un bond et faisant face à la porte
d’entrée, et c’est là qu’elle la vit pour la première fois. Elle allait
lui foncer dessus, quand son
adversaire sortit une arme de derrière son dos et la menaça sans autre forme de
procès, la tenant en joug en visant le cœur.

Cassie
se stoppa. Son adversaire était une femme d’environ sa taille, fine,
cheveux noirs court lèchant doucement par quelques mèches le contour de
son visage.
« -Il te serait préférable de ne pas bouger Cassie.
-C… Comment connaissez-vous
mon nom ?...
-Je préfère ne pas te répondre pour l’instant. »
La jeune fille était tétanisée :
qui était donc cette femme mystérieuse qui était parvenue à pénétrer dans
l’enceinte du QG en plein jour ?... Et qui de surcroît connaissait son
nom. Elle voulait appeler, mais
sans doute de cette manière signerait-elle son arrêt de mort… Et puis, qui
viendrait ?...

Cherchant à gagner du temps,
la jeune fille ouvrit la bouche pour lui demander ce qu’elle lui voulait, mais
elle n’eut pas le temps de formuler sa pensée que la valkyrie qui lui faisait
face, devinant sans doute ce qu’elle s’apprêtait à dire, l’interrogea :
« -Où est-il ?
-De qui parlez-vous ?
-Ne faits pas l’idiote et réponds.
-Je ne suis pas contre, mais dites moi de qui vous me parlez.
-Ton frère.
-Qu’est-ce que vous lui voulez ?
-Réponds.
-Non, VOUS, répondez.
-Réponds, ou je tire.
-Dans ce cas vous seriez coincée.
-Pas sûr. »

La femme releva le cran de
sureté de son pistolet, on pu entendre le cliquetis du chargeur et de la balle
qui s’enclenche. Le ton froid qu’elle avait
abhorré se fit plus sec, plus dur, plus pénétrant.
« -Réponses ? »

Cassie restait immobile. Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ?... La vérité ? Sans doute, mais la croirait-elle ?...
Qui ne tente rien n’a rien.
« -Je n’en sais rien.
-Menteuse !
-Jamais. »

La jeune femme s’apprêtait à réitérer ses menaces, lorsqu’elle entendit un bruit de pas dans le couloir. Si
la personne ouvrait cette porte, elle risquait de se faire compromettre. Tant
pis, elle risquerait le tout pour le tout, et aurait sa réponse à un moment ou
à un autre. Elle tourna légèrement la tête pour essayer d’entendre ce que les
pas faisaient, et c’est là que Cassie finit par réagir, saisissant la main avec
l’arme et la retournant pour la désarmer.
La
jeune femme fut surprise et lâcha l’arme, mais attrapa de sa main
maintenant vide le bras qui la tenait, tirant notre héroïne vers elle
d’un coup sec et lui assenant un coup de tête qui fit reculer la
demoiselle. Quelque peu sonné, elle donna un coup de pied dans le corps
de son attaquante, et ainsi lui fit lâcher prise. Elle tomba à la
renverse, mais se réceptionna aisément pour se remettre debout à la
vitesse grand V. Cassie fronça les sourcils, la partie s’annonçait
serrée.

Soudain, elle vit l’arme quelques pas plus loin et se
précipita sur cette dernière, tout comme son adversaire, qui la devança
et se saisit de l’arme après avoir violemment poussé Cassie sur le
côté, tombant sur le sol à plat ventre.

Alors qu’elle s’apprêtait à
se relever, elle sentie son adversaire se saisir de l’une de ses mains et la
placer en hauteur dans son dos. Elle tenta de se débattre, mais le canon du
pistolet se rapprocha dangereusement de sa tempe.
« -Lève-toi ».
N’opposant aucune résistance,
Cassie suivit le mouvement de son agresseur et se releva, la respiration
puissante et quelque peu saccadée. La jeune femme avait de la poigne et la
tenait fortement. Elle s’apprêtait à lui murmurer quelque chose à l’oreille,
lorsque la porte s’ouvrit, laissant apparaître Chris Redfield qui fut surpris
de trouver pareil situation.
Profitant
de se moment de stupeur générale, Cassie se dégagea de l’emprise de la
jeune femme, et la fit basculer en avant. Cette dernière se releva à la
vitesse de l’éclair et avant que personne n’est put faire un geste de
plus, elle plaça son arme en direction de Chris et déclara d’une voix
froide :
«-Tu bouges gamine, et je le
descends. »

Cassie
ne broncha pas. La jeune femme invita Chris à s’éloigner de la porte,
puis, une fois ce dernier à distance, elle s’en fut en courant à
travers les corridors.


D’une même pensée, Cassie et Chris se ruèrent sur l’alarme et l’enclenchèrent.



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